En incessants va-et-vient entre le monde d’en haut et d’en bas, entre le rêve et la réalité, ce solo transcrit toute la difficulté de l’homme à assumer sa condition. Il exprime, par cette fuite vers les hauteurs, son refus d’affronter ses peurs, ses tourments. Ce mât, seul lien entre ces deux univers, devient alors l’ultime refuge de ce personnage intemporel qui demeure tiraillé entre deux parties de lui-même, entre ciel et terre.
« La verticalité est une de ces histoires, aventure de mes premières recherches chorégraphiques. L’espace n’a plus un sens unique et horizontal, grâce à la verticalité, son volume s’en retrouve élargi et spacieux. Lieu d’ouverture à l’imaginaire, espace de création d’interrogations et de discussions, il provoque et pousse à une interprétation : celle du pouvoir de vivre. »
Créé en 1988, le solo L’Ile aux Vents, devenu Tête en l’air lors de sa recréation en 1998,
fut la première chorégraphie de Sylvie Guillermin. D’abord interprète au sein de différentes
compagnies, cette dernière posera alors les bases d’une forme de danse verticale qu’elle
développera dans d’autres créations pendant ces 34 années. Aujourd’hui, la chorégraphe
souhaite transmettre cet héritage en proposant le rôle, auparavant tenu par un danseur, à une jeune danseuse.
Chorégraphie : Sylvie Guillermin | Interprétation : Elsa Ferret | Musique : Frédéric Dutertre | Costumes : Catherine Bechetoille | Concept/Construction de décors : Claude Chaussignand | Régie Générale : Thibaud Grimonet
Production : Association Poétiques Industries / Compagnie Sylvie Guillermin | En coproduction avec : Archaos, Pôle National Cirque, Marseille | Avec le soutien de : Ville de Grenoble| Département de l’Isère| Le Pacifique - Centre de Développement Chorégraphique, Grenoble| Arc-En-Cirque, Centre Régional des Arts du Cirque, Chambéry| Piste d’Azur, Centre Régional des Arts du Cirque, La Roquette sur Siagne